L'église Notre-Dame de l'Assomption

25/07/2023

L'église Notre-Dame de l'Assomption

L’église de Vix faisait partie des biens donnés en 1047 par Agnès de Bourgogne, veuve du comte de Poitou, à l’abbaye Notre-Dame-hors-les-Murs de Saintes (Charente-Maritime), fondée par la même occasion. Elle était alors déjà dédiée à Notre Dame. L’abside romane du XIIe siècle, encore en élévation, reste l’unique témoin de cette époque.
Les descriptions de cette ancienne église sont lacunaires. Les archives parlent d’une nef et de bas-côtés qui auraient été reconstruits vers 1710. L’église était alors entourée du cimetière. Elle servait aussi de lieu de repos privilégié aux curés et aux notables de Vix qui, représentants de l’abbesse de Saintes, demeuraient dans la maison seigneuriale voisine. Plusieurs portes permettaient d’ailleurs de communiquer entre les deux bâtiments.
Le clocher, de faible hauteur, se trouvait au centre de l’église. Pour l’entretien de l’église, on amenait souvent les matériaux par bateau de Marans sur la Sèvre niortaise puis sur la route d’eau qui passe par le port au nord de l’église. Parmi le mobilier et les ornements cités pour cette époque, on sait que, de part et d’autre du chœur, se trouvaient deux autels secondaires, l’un dédié à la Vierge, l’autre à saint Barthélémy. Une cloche a été bénite en 1787

L'église Notre-Dame de l'Assomption

Une tempête donna le coup de grâce à l’église en 1972. Fermée au public, on décida de la reconstruire. L’ancien clocher fut descendu le 9 janvier 1974. On prit le parti d’une église résolument moderne, conçue par les architectes Durand et Ménard : toit incliné, autel et bancs en bois clair, grande verrière donnant sur les restes de l’ancienne église, clocher dépouillé laissant paraître les cloches.

La nouvelle église fut ouverte au culte le 27 octobre 1974. De l’ancienne église ont été conservés, outre l’abside et les cloches, le crucifix en bois polychrome du début du XVIIe siècle, la statue de Notre-Dame de l’Assomption, patronne de l’église, datant probablement de la fin du XIXe siècle, un des confessionnaux de 1912, le chemin de croix de la même année.